Méditation mercredi 17 novembre 2021

Bonjour à toutes et tous,

Ces temps-ci, l’un de mes fils a peur de tout. Il a peur de monter au deuxième étage de la maison tout seul, peur d’arriver en retard à l’école, de se tromper de maillot de foot pour aller à l’entraînement et rejoint régulièrement son frère jumeau dans son lit pour la nuit tombée. Et comme vous pouvez l’imaginer, Halloween et ses masques morbides n’ont rien arrangé.
Il semble assaillit par la peur !

Alors, je me dis que son papa, moi en l’occurrence, devrait prendre le temps de parler avec lui…mais que dire et par où commencer ?
Je tombe alors sur l’un des premiers livres que j’ai lu qui parle d’amour, de force et de foi en Dieu : « La force d’aimer » de Martin Luther King.

Tout d’abord, nous avons pris une feuille de papier afin d’y dessiner nos peurs. Sur son dessin on pouvait voir un enfant dans son lit les yeux grands ouverts. Des monstres y étaient dessinés dans une bulle, comme dans les bandes dessinées.

Voilà ce que je lui ai dit :

Quand on parle de peur, il est bon de savoir qu’il y a différents types de peurs. Il y en a des bonnes et des mauvaises. Des bonnes, comme celles que tu pourrais ressentir en te promenant près d’une falaise. La peur de tomber t’avertira du danger et donc t’encouragera à t’éloigner du danger. Comme tu peux l’imaginer, cette peur-là fonctionne comme un système d’alarme très utile.

Mais il y a d’autres peurs qui sont bien moins réjouissantes, comme celles dont tu m’as parlé. Et tu n’es pas le seul à les ressentir. Nous en avons toutes et tous. Les adultes comme les enfants !
Pour ma part, j’ai souvent eu peur des requins (comme celui que je venais de représenter sur mon dessin)…et cela même en me baignant dans le lac de Neuchâtel. Dans l’eau, je me sens tout à coup envahi par des pensées que je n’arrive pas à déloger de ma tête. Je sais à quel point c’est idiot, car on a jamais vu de requin dans le lac.
Nos peurs viennent toujours de quelque part. Je me rappelle que j’avais vu enfant le film « les Dents de la mer » et qu’il ne m’a pas laissé indifférent. Cette expérience et les sentiments que j’ai ressentis se sont comme greffés dans ma mémoire et rejaillissent à chaque fois que je me retrouve, comme les nageurs dans le film, dans une grande étendue d’eau.


En fait, comme le dit le pasteur Martin Luther King « nos peurs sont souvent un mauvais usage de notre imagination ». On imagine des choses qui n’existent pas dans la vie réelle. C’est le même mécanisme qui se met en route dans certains de nos rêves. A nous donc, d’essayer de remettre de l’ordre là dedans. On peut commencer par en rire…car il faut bien l’avouer : imaginer un requin égaré dans le lac qui me choisirait moi pour son goûter est bien ridicule!

Martin Luther King nous donne aussi deux autres pistes contre nos peurs.

La première c’est le courage ! C’est comme un ressort capable de nous faire passer par dessus (ou à travers) nos peurs. Le courage, ne nous laisse pas statique face à elles, il nous amène plus loin et nous pousse à dire STOP !
Alors lorsque la peur frappe à la porte de tes pensées, tu peux décider de laisser la porte fermée. Mais, je sais que cela n’est pas toujours facile car nos peurs apparaissent souvent comme des montagnes ou des Goliath. On se sent tout petit et incapable de faire face. On peut alors demander de l’aide à  Dieu en Lui demandant de nous donner le courage dont nous avons besoin.

Puis, pour fermer la porte à la peur, Martin Luther King nous invite à ouvrir une autre porte : Ouvrir une porte à Dieu et à son amour. Cette porte ouverte laisse entrer le vent d’amour de Dieu pour nous. C’est lui qui souffre à nos coeurs des paroles telles que : « je suis toujours avec toi » (Matt 28.20) ou « je ne te délaisserai pas et ne t’abandonnerai pas » (Josué 1.5).
Cette porte ouverte agira comme un courant d’air qui claquera les portes à la face de tes ennemis.
Car « l’amour parfait bannit la crainte ! » (1 Jean 4.18).
Ou en d’autres termes :

L’amour de Dieu pour toi fait s’en aller tes peurs !

Il y aurait tant de choses à te dire encore sur la vie, la foi, etc. mais tu auras encore le temps de les découvrir tout au long de ta vie.

Je te laisse avec cette devise que répétait souvent Martin Luther King :

 « La peur a frappé à la porte.
La Foi à répondu.
Il n’y avait plus personne ».
Je t’aime mon fils.

Chant de louange : Je n’ai rien à craindre

Prions,

Je n’ai rien à craindre :

Seigneur Jésus Christ, ce n’est pas un esprit de crainte que tu nous as donné, mais « un esprit de force, d’amour et de sagesse ».
Par la puissance de ton Esprit Saint, chasses de moi tout esprit de crainte. Libère-moi de l’oppression et de la frayeur.
Ta fidélité est un bouclier et une armure pour moi.
Je ne craindrai ni les terreurs de la nuit, ni le fléau qui frappe à midi.
Je ne craindrai ni les machinations des méchants, ni les esprits mauvais, ni les prédictions de malheur, ni le « mauvais sort », ni les accidents, ni les échecs, ni la maladie. Rien ne pourra détruire mon assurance placée en Toi, Jésus Christ, mon Seigneur et mon Maître.
Merci Seigneur Jésus, de me libérer de la peur, de la plainte, de l’impatience et de l’inquiétude. « Oui, tu m’as délivré de toute angoisse ».
Je veux vivre désormais dans l’assurance et la confiance en te louant sans cesse, mon Dieu, ma lumière et mon salut. Je te remercie mon Dieu !
Jésus est avec moi,
Jésus est en moi,
Jésus est à ma droite
Jésus est à ma gauche.
Que ton Salut Seigneur soit toujours avec nous !
Amen

Epilogue :

Le soir suivant, alors que mon fils était au lit, il m’a demandé de venir prier avec lui. A la fin de la prière il m’a dit : « la foi a ouvert la porte et il n’y a plus personne ! » 😉 J’ai été heureux d’entendre qu’il s’était souvenu de notre discussion.
Le chemin est encore long, car les peurs sont tenaces. Mais nul doute que Dieu nous accompagnera sur ces chemins.

Merci Seigneur car tu veilles sur nous, donnes nous la sagesse d’accompagner au mieux nos enfants et de vivre libéré de nos peurs.

Que Dieu vous bénisse.

Gael Letare

Méditation mercredi 10 novembre 2021


Photo : Françoise Dorier

Chers paroissiennes, paroissiens, lectrices, lecteurs, du jour : bien le bonjour !

Heureuse de vous retrouver sur la toile pour un moment de méditation.

Prière

Seigneur Jésus-Christ, merci pour ton Esprit Saint qui éclaire l’intelligence de celui qui cherche en toi la lumière et la sagesse. Que nos cœurs soient ouverts à ta présence dans ce temps de méditation. Reçoit notre louange et notre adoration : Père, Fils et Saint-Esprit. Amen

Chant : Gloire à ton nom (Dan Luiten)

Méditation

Julie et Roxane se retrouvent au café.

Roxane : Salut Julie

Julie : Salut Roxane, ça va ?

Silence…

Roxane : …D’habitude, j’ai plein de chose à te dire, mais là, je ne sais pas pourquoi, je me sens vide, je ne sais pas quoi dire.

Julie : Peut-être la fin de l’année, la fatigue, les jours qui raccourcissent.

Roxane : Je sais pas… j’ai l’impression d’être lasse… On arrive en fin d’année et ensuite c’est reparti pour une année et ainsi de suite jusqu’à la retraite.

Julie : Jusqu’à la fin de la vie ! Parce que ta vie ne s’arrêtera pas à la retraite.

Roxane : Oui. En fait je me demande à quoi ça sert de travailler toute sa vie.

Julie : A gagner ta vie, à faire un travail que tu aimes.

Roxane : Mais même si j’aime mon travail, à quoi ça sert de travailler toute sa vie, de recommencer chaque année ? Qu’est-ce que tu en as de plus au bout ?

Julie : Rien, c’est vrai. Quand tu meurs tu n’emportes rien.

Roxane : Alors pourquoi faire tout ça ?

Julie : Je connais quelqu’un qui s’est posé les mêmes questions, qui a regardé la vie et qui est arrivé à la conclusion suivante :
Vanité des vanités, tout est vanité. Quel avantage revient-il à l’homme de toute la peine qu’il se donne sous le soleil ? Une génération s’en va, une autre vient, et la terre subsiste toujours. Le soleil se lève, le soleil se couche ; il soupire après le lieu, d’où il se lève de nouveau. Etc… Moi l’Ecclésiaste, j’ai été roi d’Israël à Jérusalem. J’ai appliqué mon coeur à rechercher et à sonder par la sagesse tout ce qui se fait sous les cieux : c’est là une occupation pénible, à laquelle Dieu soumet les fils de l’homme. 14 J’ai vu tout ce qui se fait sous le soleil ; et voici, tout est vanité et poursuite du vent. (Ecclésiaste chapitre 1)

Roxane : C’est exactement ce que je ressens : poursuite du vent.

Julie : Le vent du sud ou le vent nord ?

Roxane : Si le vent du Nord poursuit le vent du Sud, et qu’il le rattrape, qu’attrape-t-il au bout du compte ? Du vent !

Julie : Du balais !

Roxane : Garçon, s’il vous plait un café, non deux, merci. Puisque tout est vanité autant en profiter !

Sans rire. Il a raison ton Ecclésiaste, tout est vanité. A quoi ça sert de travailler, d’amasser de l’argent, avoir une belle voiture, de belles vacances, etc…

Julie : Oui tu as raison. Question profonde et pertinente… Sujet que l’on peut approfondir. Jésus pose la question suivante dans l’Evangile de Marc chapitre 8, 36-37 Et que sert-il à un homme de gagner tout le monde, s’il perd son âme ? 37 Que donnerait un homme en échange de son âme ?…

Pour piquer ta curiosité, va lire la conclusion de l’Ecclésiate, lui qui a réfléchit au le sens de la vie et au fait que tout soit vanité, sauf une chose…

Roxane : Oulah ! Garçon s’il vous plait l’addition, merci. Je préfère encore courir après le vent.

Chant : Tu es ma source (Dan Luiten)

Lecture biblique

Pour ceux qui sont curieux

Ecclésiaste 12 (Français courant)

1 Pendant que tu es jeune, n’oublie pas celui qui t’a créé. Souviens-toi de lui avant que ne viennent les jours du déclin et le moment où tu diras : «Je n’ai point de plaisir à vivre.» 2 Alors le soleil s’assombrit, la lune et les étoiles se ternissent, les nuages reviennent sans cesse après la pluie. 3 Alors le gardien tremble de peur, l’homme vigoureux se courbe, les meunières cessent de moudre par manque de compagnie, la femme renonce à paraître à sa fenêtre. 4 Alors la porte se referme sur la rue, le bruit du moulin baisse, le chant de l’oiseau s’éteint, toutes les chansons s’évanouissent. 5 On a peur de gravir une pente, on a des frayeurs en chemin, les cheveux blanchissent comme l’aubépine en fleur, l’agilité de la sauterelle fait défaut, les épices perdent leur saveur. Ainsi chacun s’en va vers sa dernière demeure. Et dans la rue, les pleureurs rôdent en attendant.
6 Alors le fil d’argent de la vie se détache, le vase d’or se brise, la cruche à la fontaine se casse, la poulie tombe au fond du puits.
7 Le corps de l’homme s’en retourne à la terre d’où il a été tiré et le souffle de vie s’en retourne à Dieu qui l’a donné. 8Tout n’est que fumée, dit le Sage, tout part en fumée.
9 Il faut encore ajouter que le Sage n’a pas cessé d’enseigner aux gens ce qu’il savait. Il a mis en forme beaucoup de proverbes après avoir soigneusement examiné leur valeur. 10 Le Sage s’est efforcé de décrire honnêtement la réalité et de trouver cependant des paroles réconfortantes. 11 Les paroles des hommes expérimentés sont comme des aiguillons qui stimulent l’esprit et comme des attaches qui retiennent l’ensemble des connaissances. Elles sont inspirées par Dieu, qui est le seul guide véritable. 12 Mon fils, prends garde de ne pas trop y ajouter. Le nombre de livres que l’on pourrait écrire est illimité et il est épuisant de consacrer beaucoup de temps à l’étude.
13 Et voilà la conclusion de tout ce qui a été dit : le devoir de tout homme est de respecter Dieu en obéissant à ses ordres. 1 4En effet, Dieu demandera des comptes pour toutes nos actions, même cachées, qu’elles soient bonnes ou mauvaises.

Chant : Tel que je suis (Dan Luiten)

Prière

Seigneur notre Dieu et notre Père, combien ton amour parfait, manifesté en Jésus-Christ me dépasse.

Tu as tout accompli pour que je sois libre de venir à toi et d’être réconcilié-e avec toi mon Père.

En Jésus-Christ tu donnes sens à ma vie. Vie qui va bien plus loin que cette vie sur terre.

Lorsque je quitterai cette terre, je n’emporterai rien, sauf l’amour partagé avec toi et avec mes semblables. Amour qui me pousse à agir pour mon prochain et pour toi. Mais souvent il est difficile d’aimer comme tu aimes, alors en Jésus-Christ, donne-moi la capacité d’aimer mon prochain comme tu m’aimes.

Lorsque je quitterai cette terre, je laisserai tout derrière moi, sauf les actions que j’aurai commises, bonnes ou non.

Dieu notre Père, tout est vanité sauf l’amour et un cœur qui a soif de chercher ta volonté pour la mettre en pratique.

Merci pour la vie en Jésus-Christ qui attire tous ceux qui te cherchent.
Merci notre et Dieu et notre Père pour ton amour
Merci Jésus-Christ pour ton amour
Merci Saint-Esprit pour ton amour
Amen

Bénédiction

Que Dieu notre Père vous bénisse et vous gardent
Que Jésus-Christ vous attire à lui
Que l’Esprit de Dieu donne sens à votre vie et vous remplisse de l’amour de Dieu.
Soyez bénis au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit. Amen

Chant : Emmanuel (Dan Luiten)

Belle et bonne journée. Au plaisir de vous retrouver sur la toile

Françoise Dorier, pasteure