Il en sera ainsi lorsque les morts se relèveront.
Quand le corps est mis en terre, il est mortel ; quand il ressuscitera, il sera immortel.
Quand il est mis en terre, il est misérable et faible ; quand il ressuscitera, il sera glorieux et fort.
Quand il est mis en terre, c’est un corps matériel ; quand il ressuscitera, ce sera un corps animé par l’Esprit.
Il y a un corps matériel, il y a donc aussi un corps animé par l’Esprit.
1 Corinthiens 15,42-44

 

Inscrire une perte dans son histoire

Le décès d’un proche est souvent un moment éprouvant et difficile. Pour le traverser, il est important de marquer dignement cette séparation, en faisant mémoire de la personne décédée, en évoquant ce qu’elle était, ce qu’elle a apporté, et ce qu’elle laisse derrière elle. On peut alors inscrire dans son histoire personnelle, la place de ce proche.

 Une parole pour cette vie

L’Église a toujours eu à cœur d’être au côté de toutes et tous dans les moments difficiles pour accompagner celles et ceux qui le désirent dans cette démarche. À travers nos paroles, nous voulons témoigner qu’il y a une lumière au cœur de ce monde et au cœur de chaque vie. Prendre conscience de cette lumière, c’est recevoir une force qui nous aide à vivre malgré la mort.

Cette lumière, certains l’appellent Amour, certains l’appellent Dieu.

Une espérance pour l’au-delà

La mort nous rappelle de façon inéluctable  que nous sommes seulement de passage sur cette terre. Ce qu’il y a de l’autre côté de ce passage ne nous est accessible qu’à travers l’espérance. Une espérance se fonde sur les promesses de celui qui a étonné tout son entourage par l’autorité avec laquelle il parlait de Dieu. Ce Jésus, que l’Église confesse comme son seigneur, parle de la résurrection à travers l’annonce d’un Royaume de Dieu, fait de choses éternelles qui demeureront au-delà de ce monde. Ces paroles ont pris un sens particulier avec le témoignage des Apôtres, qui ont partagé la vie de Jésus, assisté à sa mort, puis ont été transformés par leur rencontre avec le Christ relevé d’entre les morts. C’est sur ce témoignage que s’est construite l’Église.

Aujourd’hui encore, confiante du bien-fondé de ce témoignage, l’Église annonce ce royaume de Dieu comme la destination de nos vies. Mais ce royaume prend racine dans notre existence d’aujourd’hui où nous sommes invités à apprendre à faire confiance à Dieu, et à nous laisser transformer par sa parole.

 

Préparer une cérémonie

Tous ceux qui y trouvent du sens peuvent faire appel aux services de la paroisse. Les pompes funèbres vous mettront alors en contact avec la personne de service. Vous pourrez alors fixer le lieu, le jour et l’heure du service, en accord avec les pompes funèbres.

Quel est le service de la paroisse ?

La personne de service viendra à votre rencontre et à votre écoute. Ensemble vous pourrez préparer la cérémonie d’adieu. Vous pouvez également demander sa présence pour l’inhumation ou pour la remise des cendres. Et surtout, elle sera à vos côtés dans votre deuil si vous avez besoin de parler et d’être accompagné après la cérémonie.

Une fois par an, la paroisse organise un culte de mémoire pour les personnes touchées par un deuil, où il est fait référence à tous les défunts de l’année. Après le décès d’un proche, vous recevrez dans le courant de l’année, une invitation pour ce culte qui a lieu en novembre.

Le service de la paroisse a-t-il un coût ?

De façon générale, l’église ne fonctionne pas en facturant ses services. C’est grâce à la contribution de tous qu’elle peut être au service de chacun. Si donc elle peut être auprès de ceux qui sont en deuil au moment où ils en ont besoin, c’est grâce à ceux qui s’acquittent de leur contribution ecclésiastique.
Mettre à la disposition des Neuchâtelois, des personnes formées et disponibles pour les accompagner au moment du deuil, coûte à l’EREN plus de 1500 francs par service funèbre. La paroisse vous invite donc à prendre au sérieux la contribution ecclésiastique volontaire sur le long terme. (info)
Vous pouvez cependant préférer faire, à l’occasion d’un service funèbre, un don ponctuel à l’Église. La paroisse suggère comme échelle, l’équivalent de 10h de travail à votre tarif horaire.

Il y a des moments de la vie où l’on ne peut pas donner grand-chose. La paroisse a à cœur d’être d’autant plus à vos côtés dans ces moments-là, alors n’hésitez surtout pas à faire appelle à nos services.

La paroisse demande également à ce qu’une collecte soit organisée à la suite d’une cérémonie, pour soutenir les activités paroissiales. Le service funèbre offre ainsi à chacun, l’occasion de faire un geste de partage pour encourager la vie locale de l’Église.