Proverbes 16.24 et autres.

Bonjour à vous toutes et tous qui nous rejoigniez pour ces méditations quotidiennes.

Je n’ai, je crois, pas besoin d’insister sur la nécessité vitale pour notre monde de tout faire pour préserver les abeilles et par elles la biodiversité en général. Alors méditons, prions cheminons, chantons, écoutons.

Écoutons la danse des abeilles.

Prions.

Seigneur,
je viens te demander la paix, la force.

Je veux regarder aujourd’hui le monde
avec des yeux tout remplis d’amour.

Aide-moi
à être patient, compréhensif ,doux et sage,
à voir au-delà des apparences les autres,
comme Tu les vois toi-même,
et ainsi de voir le bien en chacun d’eux.

Ferme mes oreilles à toute calomnie,
garde ma langue de toute malveillance,
que les pensées qui bénissent
demeurent dans mon esprit.
que je sois si bienveillant et si joyeux
que tous ceux qui m’approchent
sentent ta présence.

Seigneur,
revêts-moi de ta bonté
et qu’au long de ce jour je te révèle.

Amen !

Méditation.

Quelle joie de les voir à l’œuvre. Quelle joie de les voir s’activer, butiner, travailler. Quelle joie de voir qu’en faisant tout cela, les abeilles, car c’est bien d’elles qu’il s’agit, vous l’aurez deviné, ne nous donnent pas seulement le miel si précieux mais permettent aussi la pollinisation et par là la fructification.

Il y a de nombreux passages bibliques dans lesquels il est question du fruit du travail des abeilles, la plupart du temps pour évoquer via le miel quelque chose d’exquis, de sublime, de nourrissant, de délicieux. Nous pourrions citer par exemple un passage du livre des proverbes qui dit : « les paroles agréables sont comme un rayon de miel, douces pour l’âme et salutaires pour le corps ». Proverbes 16.24.

Un autre exemple se trouve dans le livre de l’Exode, lorsque Dieu libère son peuple de l’esclavage, il lui fait la promesse de le conduire dans un pays où coule le lait et le miel. « Je suis descendu pour le délivrer de la main des Égyptiens, et pour le faire monter de ce pays dans un bon et vaste pays, dans un pays où coulent le lait et le miel » Exode 3.8. La Manne elle-même, donnée par Dieu à son peuple dans le désert a le goût du miel.

Bien sûr, dans sa grande sagesse, la Bible conseille de consommer le miel avec modération. « Si tu trouves du miel, n’en mange que ce qui te suffit de peur que tu n’en sois rassasié et que tu vomisses » Proverbes 25.16.

Par ailleurs tout au long de l’histoire de l’humanité, le miel a été utilisé, en médecine, dans les temples, pour conserver les aliments, pour soigner pour faire des sacrifices. Le miel a surtout toujours été considéré comme un aliment noble, d’une grande valeur.

Sachez aussi qu’il paraitrait que dans l’Antiquité, lorsque quelqu’un s’apprêtait à faire un long voyage, il était de coutume de lui offrir du miel, pour deux raisons : car le miel se conserve facilement et parce que, symboliquement, on donne quelque chose qui a de la valeur.

Nous qui venons de faire l’expérience de nos vies ralenties, parfois même arrêtées en raison de la pandémie et du nécessaire confinement, nous nous remettons désormais en marche sur nos différents chemins de vie. Nous pourrions nous offrir symboliquement (par exemple avec des photos) ou réellement, dans les prochains temps, du miel pour nous souhaiter de poursuivre le très beau voyage dans la vie avec notre Dieu ainsi qu’avec celles et ceux qui nous entourent : des chemins de découverte, de soutien mutuel, d’amour, de liberté, de partage et de solidarité.

La deuxième raison pour laquelle nous pourrions nous offrir du miel, c’est pour que nous n’oublions jamais que la vie avec Dieu est comme le miel, douce, sucrée, chaleureuse, et que même s’il y a des moments difficiles, dans la vie de tous les jours, ou avec Dieu lui-même, nous pourrons toujours nous appuyer sur la promesse que Dieu nous fait inlassablement et que le prophète Esaïe nous rappelle judicieusement : « Quand les montagnes s’effondreraient, dit Dieu, quand les collines chancelleraient, Ma bonté pour toi ne faiblira point et mon alliance de paix ne sera pas ébranlée. Je t’aime d’un amour éternel, et je te garde ma miséricorde”. Esaïe 54.10.

Enfin pour aller un peu plus loin, il nous faut nous rappeler que l’être humain tout seul ne peut pas fabriquer de miel, il a besoin des abeilles, il a besoin qu’il y ait des fleurs pour que les abeilles puissent butiner. Cela nous renvoi au texte de Genèse 1 dans lequel Dieu disait qu’il confiait la terre aux humains et qu’ils devaient en prendre soin. A nous qui nous engageons à poursuivre la route avec lui, Dieu rappelle la mission confiée est bien celle de prendre soin de la terre et de ses habitants. L’une des clés de la réussite est la préservation des abeilles.

En un mot comme en cent : belle dégustation de vie à vous toutes et tous et ensemble. Amen.

Pasteur Thierry Muhlbach.

Ecoutons comme un clin d’œil la chanson du bonheur extrait du livre de la jungle, elle nous rappelle à sa manière qu’il en faut peut pour être heureux, n’est-ce pas ?

Bénédiction : « Quand les montagnes s’effondreraient, dit Dieu, quand les collines chancelleraient, Ma bonté pour toi ne faiblira point et mon alliance de paix ne sera pas ébranlée. Je t’aime d’un amour éternel, et je te garde ma miséricorde”. Esaïe 54.10.
Dieu vous béni et vous garde. Amen.

Ecoutons pour terminer la « Marche pour le climat « Le Miel des Abeilles » Chanson sur l’écologie et l’environnement »

Belle journée à vous toutes et tous.